La République Une et Indivisible du Père Duchesne, Foutre !!!

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Politique de déséducation : le MEDEF s'assoit sur l'apprentissage !

COMMENT FAVORISER L'INSERTION DES JEUNES ?

 EN LES JETANT A LA PORTE DE L'EDUCATION NATIONALE POUR FAIRE DES ECONOMIES !!!

 

Voici comment, pour palier aux insuffisances de l'Education nationale, l'UMP et le MEDEF prévoient de jeter aux oubliettes du sens de l'histoire les élèves les plus défavorisés.... Voici comment le PS, porte panache de l'éducation pour tous, pour tous, ceux des hautes classes sociales, accepte de dévoyer l'Education aux principes néo-conservateurs, sous prétexte de faire quelques économies... Ainsi en témoigne un article publié dans "Le Monde", et adressé en toute honnêteté  au Père Duchesne, par le citoyen Charolet Bouzeux, pourtant séide converti aux lois du libéralisme socialiste et royaliste....        JACQUES ROUX.

 

Voici un article du journal "Le MONDE", n° 4515 du 9 mai 2007

LE MEDEF S'ASSOIT SUR L'APPRENTISSAGE GRATUIT

           Jusqu'à 550 euros par élève de "frais d'inscription" illégaux.

            L 'INFRACTION à la loi est flagrante et elle concerne plus de 400 000 élèves (16 à 25 ans) [Faux : 16 à 26 ans dans les faits !!!! (1) ] inscrits dans les CFA. Alors qu'il est théoriquement gratuit, cet enseignement donne lieu, dans de nombreux centres, et de plus en plus souvent, au versement de "frais d'inscription" parfaitement illicites.
            Et plus fort, ni les élus, ni les ministères (Emploi, Education) concernés, ni l'Inspection du travail ne s'en émeuvent. Mieux, plusieurs régions (chargées de la formation), contactés par les syndicats, ont juré - au mépris de l'évidence- que ces pratiques n'avaient pas cours chez elles. Résultat, quelques apprentis ont crée des sections syndicales dans leur établissement(2) et la CGT vient de porter l'affaire devant la justice.
            Gérés par les chambres de commerce ou des métiers, par des groupements d'entreprises privées, par des organisations professionnelles (contrôles la plupart du temps par le Medef ou les syndicats patronaux)  les centres de formation invoquent des motifs parfois folkloriques pour justifier leurs exigences : "timbres d'examens", "accès Internet", "aide au développement à l'international", et même " remédiation jeune en difficulté" (sic)...
            Et ces menus services coûtent bonbon : 166 euros pour un centre du bâtiment, dans le Rhône, 300 à 400 euros pour un établissement spécialisé dans la coiffure à Caen, et même 500 euros pour un centre similaire à Château-Thierry. D'autres refusent d'indiquer leurs tarifs ou en garantissent la gratuité, avant de réclamer, par exemple, lors de l'inscription, des "frais pour l'entretien du vêtement de travail". 
            Pour expliquer ce que la CGT appelle aimablement "un racket organisé", les patrons gestionnaires de centres invoquent souvent des difficultés financières et la pingrerie des Régions qui les subventionnent insuffisamment. "Les apprentis qui ne paient pas les frais ne seront pas réinscrits l'an prochain et le CFA risque de fermer", s'est vu répondre par l'administration un élève du Centre des Mouliniers (Saint ETienne).
             "En réalité, indique un syndicaliste, la comptabilité de ces établissementsest difficile à contrôler, car ni les salariés ni les élus régionnaux ne sont représentés aux conseils d'administration. IL faut pourtant trouver une solution : chaque année, des millions d'euros de frais sont perçus illégalement !".
              Possible, mais le Meded est si pauvre...
                                       Jean François JULLIARD.....

 

NOTES DU PERE DUCHESNE :

(1) DAns la réalité, la foutrerie, c'est que l'apprentissage s'adresse aux 16-25 ans "le jour de l'inscription"... Ceci veut dire, que si le lendemain, un inscrit a 26 ans, l'âge réel est de 16-26 ans.... Des élèves (pardon des "apprenants", c'est le nouveau terme de l'Education jadis nationale) d'un écart d'âge pouvant aller à plus de dix années... Bonjour les amis !

(2) "dans leur établissement", car contrairement à ce qui est indiqué, l'apprentissage ne se fait pas dans le service public, mais bien par l'intermédiaire de la mise à disposition des établissements publics de l'enseignement national, de ses moyens, à disposition (donc) des instances patronales, et ce dans le plus grand mépris des élèves... pardon des "apprenants" ! Et ce avec la bénédiction de tous les partis, des syndicats majoritaires de l'enseignement, et bien sûr, de leurs amis du PS !



16/05/2007
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