La République Une et Indivisible du Père Duchesne, Foutre !!!

LA GRANDE POILADE DU PERE DUCHESNE DE VOIR QUE LA
REPUBLIQUE BANANIERE DE L'EDUCATION NATIONALE
SE PORTE AU MIEUX DU MIEUX CHEZ NOS VOISINS

Voilà foutre cul ce qu'il peut advenir en les Républiques foutrassières et bananières qui ne sont point comme la trop bonne Patrie des Lumières qui est celle du Père Duchesne.
Voilà point qu'un foutu ami leveur de cul à moi dont le fils foit ses estudes dans un pays voisin de notre bonne République impartiale qui s'en va me raconter une histoire digne de ce pays de jean foutres.

Voilà qu'à la rentrée, son fils entre dans un beau lycée de la deuxième ville du royaume, où se contaminent dans un bel élan unanime de capitalisme crasse les fils & chiures de l'élite internationale, fiente de consuls, déchets avariés de banquiers, de financiers, héros de l'internationale libérale, des exilés fiscaux de toute la raclure transnationale. Tout ce petit monde de trou du culs vérolés d'anti socialisme, d'anti impots solidaires se congratule dans un flatulence crasse néo conservatrice.

Mais FOUTRE ! les profs sont en grève... les emplois du temps sont pourris, tant pour eux que pour les petits rois de l'internationale libérale !  Rien ne va plus, le proviseur est condamné par les parents comme par les profs pour sa supposée incompétence.

Le Père Duchesne, qui depuis mars s'emmerde à qui mieux mieux chez lui, s'en va alors voir ce qu'il en est. Il  n'a pas le temps foutre de prendre son train que le problème est déjà réglé, à son arrivée. Le proviseur est viré de ses fonctions, suspendu d'abord, viré du bahut ensuite. Voilà ce que dit au Père Duchesne le citoyen Brise Moustache, enseignant dans un collège voisin, et qui observe cela de loin, amusé, désabusé aussi. Que les managers néo-conservateurs en tout poil de l'Education jadis nationale se rassurent, l'administration trouvera une bonne place, sans doute avec amélioration des conditions salariales & honorifiques, une bonne place bien au chaud à serrer des pognes tout en gagnant plus en en branlant encore moins. C'est cela la punition dans l'Education nationale de ce pays. Moins vous etes habile,  plus votre place est haute, plus vos gallons sont gonflés & enflés de mérite crasse & de salaire extorqué au bon peuple vampirisé par une administration de managers sans compétence.

Mais pourquoi cet empressement à reclasser déclasser aussi vite ce proviseur, sans plus d'enqueste sur sa capacité ? Pourquoi céder à des grevistes alors que depuis des années l'objectif du gouvernement est justement de lancer des grèves à force de mauvais traitement ? C'est ce que je demande à mon ami Brise Moustache, enseignant & sabreur de mauvais patriote de profession !

Et bien lui, il avoit aussi fait grève, dans le collège voisin d'environ un kilomètre, en vain. Que demandaient-ils, lui & ses comparses ? De la sécurité, pour eux, pour les élèves. De classer l'établissement sensible dans lequel il enseigne en zone d'éducation prioritaire... qu'on prenne en compte les violences dans son établissement.... qu'on prenne en compte le fait que les véhicules des enseignants estoient incendiés... bref, qu'on prenne des mesures... Bien évidemment après les grèves, le recteur s'était pointé, dans sa voiture blindée, avec son chauffeur... & le recteur leur avait dit de se serrer les coudes & que tout irait mieux... puis il était reparti aussi vite, se planquer dans son rectorat. Non le collège ne seroit pas classé zone d'éducation prioritaire, bien qu'il le mérite, car tout proche il y avoit un lycée prestigieux, & que le classement en zone d'éducation prioritaire feroit sans doute du bien au collège & à ses classes défavorisées, mais aussi par conséquence feroit du mal à la réputation du lycée voisin où la raclure capitaliste  néo bourgeoise venoit faire éduquer sa marmaille privilégiée. Tout en estoit donc resté là. Grève pour rien. Rien pour les pauvres, à bas l'assistanat ! C'est pas chez nous qu'on entendroit ce type d'ineptie, pas en France, non monsieur ! Rien n'avoit donc bougé pour les fils de pauvres, & pour les enseignants bossant dans les lieux. Devinez quel est le lycée de prestige en question dont la réputation méritoit qu'on loisse crever les fils de pauvres du collège voisin ?

Mais lorsque ledit lycée de renom de la ville fait un minimum de grève, que les petit grimpions de l'élite internationale sont privés deux jours de classe, alors là, le recteur, il réagit ! Foutre cul. En une semaine le proviseur est mis sur la touche, ce qui n'arrive jamais, sauf pour faute abominable... Ce n'est pas le cas, mais par contre les bambins ne sont pas les fils de n'importe qui. Ce ne sont point les fils des pauvres du quartier, non, ce sont les fils de l'aristocratie européenne. Et là, on cède en moins d'une semaine. Le proviseur sera reclassé pour son plus grand bénéfice. La ville gardera son lycée de renom pour les riches, & ses collèges pourris pour les pauvres. C'est cela la République des bons amis du bouclier fiscal.

Pour gommer cette déplorable image on peut gager que des moyens supplémentaires seront alloués à ces gosses de riches. Pendant ce temps un autre lycée voisin demande en vain depuis trois ans les surveillants qui devroient lui estre alloués... mais il n'en aura point. Pendant qu'on gave de privilèges ces gosses de riche, on retirera les moyens dans les collèges & lycées voisins, on supprimera une année sur quatre dans les lycées professionnels qui acceuillent en majorité les classes populaires. Tout cela pour que les parents de petits gosses de riches paient moins d'impots.

C'est certainement cela la modernité dans ce pays voisin, d'abandonner l'Education pour tous pour la concentrer sur un petit nombre à qui on cède tout & tout de suite pendant qu'on laisse crever les classes moyennes & populaires. C'est ainsi que l'élite post fasciste libérale arrivera à ses fins, tout en remplissant l'escarcelle des multinationales de l'enseignement privé.

Après ces tristes révélations concernant l'Education nationale de notre ami & voisin pays, le Père Duchesne  est rentré en notre bonne France. Il a écouté notre bon ministre de l'Education nous dire que la rentrée avoit été pour le mieux. Il n'a point évoqué fort heureusement le cas des milliers d'anciens collégiens qui estoient privés de classe d'accueil en seconde, selon les dires putrides de la presse gauchiste vendue à l'internationale socialiste mourrante.  Non, décidément, ces dérives ne peuvent arriver que dans les Républiques bananières proches de notre pays si  beau & si bon où l'on attend toujours le retour de exilés fiscaux depuis l'érection du petit. Tout va bien chez nous. Le silence des journaliste le confirme tous les jours que Dieu qui est si bon a donné.

LAUSSEL.