QuandZineb dresse la liste des coupables de l’attentat de Charlie Hebdo,
on l’écoute avec la plus grande attention.Ellecommence par nommer le grand coupable.CitoyenRichelet
“Jepense au CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France NDLR),
dont l’existence est une insulte pour nous les parties civiles de
ce procès, car ce collectif milite à grands frais contre un “délit”
qui n’en est pas en droit français: l’imposture intellectuelle
nommée “islamophobie”. Alorsmême que mes collègues de Charlie ont justement été tués pour
leur supposée islamophobie ! Le CCIF continue imperturbablement 5
ans après à distribuer des accusations d'”islamophobie”,
mettant impunément des cibles dans le dos de ceux qui critiquent
l’islam. Le CCIF est une fabrique à racisme qui promeut division
et sectarisme, qui n’a jamais œuvré pour le bien commun de tous
les Français, mais qui s’emploie uniquement à arracher des
privilèges identitaires pour sa petite chapelle communautaire.”Puis,elle s’occupe des collabos individuels.“Jepense aussi à Rokhaya Diallo qui, au lendemain de l’incendie au
cocktail Molotov contre les locaux de Charlie en 2011, a signé une
pétition minimisant cette agression et accusant le journal de
racisme.”Plenely a droit aussi. “Je pense à Edwy Plenel qui, le 17 janvier 2015,
a fait une conférence avec Tariq Ramadan, assurant qu’ils
n’avaient “aucun désaccord sur le fond”.”Tiens,voilà Obono…“Jepense à Danièle Obono à qui le sang de mes amis et les éclats de
cervelle sur le plafond de la salle de rédaction n’ont pas réussi
à arracher une larme, tant sa complaisance envers les bourreaux est
grande.”Etles médias, bien entendu.“Jepense à tous les journalistes qui avaient osé écrire quelques
semaines ou quelques mois avant la tuerie que la protection policière
de Charb était indue et qu’elle coûtait cher au contribuable,
sans que l’honnêteté, ou peut-être tout simplement
l’intelligence, ne leur souffle une seconde que c’est bien
l’islamisme qui plombe le budget public, et non un dessinateur
jovial et engagé.”Enfinissant par la foldingue de la littérature porno.“Jepense aussi à Virginie Despentes qui a mis sa plume distinguée au
service de deux ignobles tueurs (et, par extension, la richissime
machine de guerre internationale qui les a armés) sous prétexte
qu’ils seraient “morts debout” à cause du “désespoir”.“Toutceux-là n’ont certes pas de sang sur les mains, mais ils en ont
sur la conscience. Honte à eux de nous avoir trahis. Je ne leur
pardonnerai jamais, car entre eux et moi, il y a le sang des
innocents”, conclut Zineb