La République Une et Indivisible du Père Duchesne, Foutre !!!

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T'empestes dans ton bénitier !

TEMPETE DANS UN BENETIER

 

Une nouvelle petite vieille chanson française pour la jeune vieille chanson française, & ce en l'honneur du ci devant Benoit, momie pontificale supposée droitiser encore & toujours, dans la stricte continuité du ci devant Jean Paul jadis roi terrestre de l'escroquerie de la frabrique à miracle du Vatican où que va se coucher le Nainnain premier chanoine de France !

 

Un petit hommage à la réaction donc... & aussi à ces citoyens cul-bénis, les bigottes rances, les poules pondeuses bien catho qui déjectionnent leur progéniture malasine après chaque divine visite de leur bourrin de chanoine civil... visite qu'elles vont ensuite confesser au prêtre fils du sans père, qui jouissent dans leurs soutanes souillées de tout ce qu'ils ne peuvent point faire, & ce au nom de quoi ? De rien car si l'Eglise avoit eu quelque aspirations en l''avenir elles n'auroient sans doute jamais plaidé pour le crétin celibat du clergé cocufieur du peuple. Et quitte à foutre dans la réaction, autant revenir au latin... car la tradition c'est mieux... c'est toujours mieux. 

 

 Et des ouailles honnêstes s'en vont maintenant se plaindre de ne plus rien comprendre à la messe depuis que celle-ci est en latin... C'est une très bonne chose le latin, c'est "plus mieux bô" & surtout cela évite d'ouir les énormités proférées.

Ainsi  d'une bonne catholique amie de la gran'tante du citoyen Duchesne... dans sa préfabriquée morale chrétienne, elle aime bien souper de sa ration dominicale... & bien foutre cul, elle n'y comprend plus rien. Ainsi une bonne catho, fidèle à la messe dominicale depuis des dizaines d'années, se plaint de ne plus rien comprendre.

 

Alors donc cette petite chanson de l'ami Brassense que nous dédions foutrement au citoyen Benoist & à son valet obséquieux... le nain, le fou de la curie !

 

                                                                                                                                               ROUX.

 

"Tempête dans un bénitier


Le souverain pontife avec
Les évêques, les archevêques
Nous font un satané chantier

Ils ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
A la fête liturgique
Plus de grand's pompes, soudain
Sans le latin, sans le latin
Plus de mystère magique
Le rite qui nous envoûte
S'avère alors anodin
Sans le latin, sans le latin
Et les fidèl's s'en foutent
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin

Je ne suis pas le seul, morbleu
Depuis que ces règles sévissent
A ne plus me rendre à l'office
Dominical que quand il pleut

Il ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
En renonçant à l'occulte
Faudra qu'ils fassent tintin
Sans le latin, sans le latin
Pour le denier du culte
A la saison printanière
Suisse, bedeau, sacristain
Sans le latin, sans le latin
F'ront l'églis' buissonnière
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin.

Ces oiseaux sont des enragés
Ces corbeaux qui scient, rognent, tranchent
La saine et bonne vieille branche
De la croix où ils sont perchés

Ils ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
Le vin du sacré calice
Se change en eau de boudin
Sans le latin, sans le latin
Et ses vertus faiblissent
A Lourdes, Sète ou bien Parme
Comme à Quimper Corentin
Le presbytère sans le latin
A perdu de son charme
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin
".

G. BRASSENS. Tempête dans un bénitier.


11/09/2008
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