Anniversaire de Nicolas Sarkozy : la mort de l'Education nationale en dessert 2
LE CADEAU D'ANNIVERSAIRE DE NICOLAS SARKOZY :
LA MORT PROGRAMMEE DE L'EDUCATION NATIONALE EN DESSERT 2
2e partie : LA VALEUR TRAVAIL MISE A BAS TOUS LES JOURS et LE REGNE DES ASSISTES.
Tout le monde au travail, sauf les élèves ! C'est la valeur travail façon UMP.
Chancre Dieu ! Notre Président avoit dit qu'il falloit remettre la France au foutu travail... toute la France ? non ! Car il en est une qui résiste encore est toujours.... c'est celle des élèves... Mais là ce n'est pas grave, car ces élèves ne sont point en enjeu de réussite, d'ambition, mais ne sont qu'un enjeu électoralisme... L'essentiel est en effet d'obtenir le vote de leurs parents en retirant toute chance d'échec aux examens, & surtout en accusant les profs d'incapacité, surtout pas les élèves... TOUTE LA FRANCE doit se remettre au travail, disoit le candidat, sauf les élèves.
Les profs doivent devenir des animateurs clownesques.
Tout est fait pour cela. Malgré les annonces du 1er ministre de l'Education jadis nationale qui indiquoit vouloir revenir aux fondamentaux, on s'enfonce inexorablement dans le populisme scolaire, où le prof n'est plus qu'un animateur, une sorte de clown de chez Mac-Fuck-Do, qui doit amuser des hordes de bambins inconséquents... Nous parlons ici des masses populaires, les élites ayant fuit dans l'enseignement privé ou alors dans quelques établissements d'élite favorisés par la politique sarkozienne. Tout le monde est responsable de l'échec des élèves, sauf les élèves, sauf les parents surtout, qui votent aux prochaines élections.
A la baisse tous ! Des chiffres à la hausse, bien évidemment !
Ainsi les programmes sont tous vus à la baisse, contrairement à ce qui était annoncé. Les taux de réussite ne sont plus mérités, mais calculés en fonction d'objectifs chiffrés, chiffrés en fonction des attentes des parents, & surtout des prochaines élections. Les rattrapages se mutiplient, les consignes laxistes sont données pour les corrections. On faisoit déjà cela sous la gauche, mais là cela atteint des proportions incommensurables. Au bac professionnel est organisé un rattrapage coefficient 24 ! C'est à dire qui rattrape la totalité du bac ! +10% de réussite au bac ! Tellement ridicule que le ministre en personne n'a pas osé s'en vanter !
Le controle en cours de formation (CCF) ruine les diplomes nationaux, mais sert la politique de déséducation nationale & l'inégalité voulue par l'UMP et la PEEP !
On vante dans les médias que le bac soit de plus en plus en formation continue, tout au long de l'année. De quoi réjouir les parents anxieux de l'éventualité d'un échec. Surtout un moyen de rendre l'enseignant responsable de son échec ou de sa partialité. Les diplomes perdent tout caractère national. Les enseignants notent leurs propres élèves à l'aide d'épreuves non plus nationales mais bien locales. Les écoles de zones défavorisées perdent tout crédit car elles sont accusées de donner leur diplome à la carte ! Si elles font moins que la moyenne nationale, en vertue de la supposée bénéfique concurrence, tout le monde quitte ces écoles... Si elles font autant que la moyenne nationale elles sont supposées avoir triché sur leur notation, donc tout le monde les quitte de façon identique. Dans tous les cas elles sont perdantes. C'est cela le bris volontaire de l'équité nationale, de la République Une & Indivisible. L'exode vers les écoles élitistes, vers le privé va ainsi se poursuivre, selon la volonté du gouvernement. Bientot plus aucun diplome ne sera national. Mais cela n'est pas l'essentiel pour l'UMP. L'essentiel c'est que le poujadisme scolaire lui attire des voix imbéciles aux élections de 2012.
Toujours plus dipomés, mais sans valeur aucune pour ces diplomes.
La valse des économies se poursuit. Le CAP est accordé sous forme unique de CCF. Il n'a plus de réelle valeur, sauf dans quelques corps professionnels particuliers.
Il faut un BEP. Le BEP 2 ans + Bac Pro 2 ans (4 ans au total) est supprimé au profit du Bac Pro 3 ans... Une année d'économie. Tout d'abord le BEP est du coup totalement supprimé. C'est le tolé. En effet, que risquent de devenir les élèves qui réussissaient un BEP sans ensuite réussir le Bac Pro. Du coup, pour les Bac pro 3 ans, une certification intermédiaire de niveau BEP est maintenue. Mais elle est vidée de toute substance en passant presque exclusivement en CFF -voir plus haute pour les initiales. Tout cela c'est pour rassurer les parents. Pour éviter que des élèves ratent le Bac et sortent du coup sans diplome, on remet le BEP en place juste après l'avoir supprimé. Et comme il risque d'y avoir des élèves qui font encore un effort suffisant pour louper le BEP on va rabaisser encore le niveau exigé, sans le dire, histoire que personne ne puisse louper ce diplome... Quelle est la valeur, vous allez me le dire, d'un diplome qu'on a plus aucune chance de louper ? Aucune !
BAC PROFESSIONNEL : soit disant valorisation ! En fait régression vers le niveau BEP !
Le BEP devait etre supprimé. Tous les élèves accédant au niveau seconde professionnel vont maintenant directement au niveau BAC PRO. "Ah oui, merde, se dit le gouvernement UMP, mais vu qu'il n'y a plus de sélection, le BAC PROF va etre un échec, les pourcentage de réussite vont baisser, & ça c'est pas bon pour les élections." Eh foutre, la réponse est toute trouvée : il suffit de baisser le niveau d'exigence à l'examen pour conserver un % identique aux résultats du diplome. Ben oui, ainsi, alors qu'avant avec deux années d'enseignement vous aviez en BEP ayant le niveau BEP, maintenant vous avez avec trois années un BAC qui aura le niveau BEP ! Les patrons, qui ne sont pas couillons, vont maintenant recruter pour les métiers à qualification BEP des gens de niveau BAC. L'Etat a, sous prétexte de faire des économies & du populisme scolaire (officiellement tout le monde aura le BAC) vient de perdre une année d'économie ! De plus les parents payeront plus longtemps des études supposées de niveau BAC mais qui auront en fait le niveau BEP+1. Tout le monde, les patrons, & les élèves en premier, auront finalement perdu une année !
Pas grave, l'essentiel ce n'est pas la réalité, c'est l'élection à venir. Populisme scolaire oblige ! L'essentiel n'est point le niveau de la formation, foutre cul, mais le niveau fantasmatiquement atteint par leurs enfants... mais je vous rassure le MEDEF n'est pas dupe, lui !*
Rx. Laussel. Caffe. 2010/05/07
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